08.11.22_ Traduction du livre “Suspended spaces#5” en Portugais
Date de sortie : À venir
Editions : Les Éditions Relicário
Langue : Portuguais
Dimensions : À venir
Nombre de pages : À venir
Prix : À venir
Basée sur un travail de terrain qui concerne une ville amazonienne et le Brésil, il est indispensable de faire une édition de Fordlândia en portugais. Le livre pourra ainsi être diffusé au Brésil et dans les pays lusophones. Le travail est engagé avec un éditeur de Belo Horizonte, les éditions Relicário. Un contrat de traduction est déjà signé entre Lúcia Monteiro et les éditeurs.
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14.11.2018-18.11.2018_Colloque International « Fordlândia, une archive à ciel ouvert »_La Colonie
Au retour de la résidence réalisée à Fordlândia en août 2018, le colloque à réuni les artistes et auteurs ayant participé à la résidence, ainsi que des chercheurs spécialistes du Brésil, mais aussi de questions que soulève le contexte de Fordlândia.
En effet, Fordlândia est un suspended space dans lequel sont déposées des histoires inachevées ou interrompues, parfois violemment, espaces préoccupés par des récits à venir, des récits échoués. Friche industrielle et réserve d’imaginaire, Fordlândia est mise à l’épreuve, dans ce colloque, des définitions de l’espace et envisagée à travers les multiples histoires des représentations de l’Amazonie, de Werner Herzog au cinéma brésilien, des récits d’aventures au fantasme jusqu’au fantasme d’une forêt primaire développé autant dans les sciences ou l’économie que dans la fiction. La dimension historique des lieux est envisagée, en particulier l’inscription de cette ville dans un projet colonial américain plus global, mais aussi par l’observation des multiples temporalités que concentre Fordlândia, ainsi que des ambitions urbaines et architecturales de Henry Ford.
La blessure Fordlândia raisonne avec la violence subie par la forêt, qui invite à une sollicitude qui questionne l’éthique du care et l’écoféminisme.
Comment s’affranchir du poids et de la charge de l’histoire sans cependant l’oublier? Que signifie Fordlândia aujourd’hui, dans un Brésil en état de crise politique et économique, sur une planète à l’équilibre écologique vacillant ? Quel sens peut avoir une approche artistique d’un tel lieu, d’un tel territoire, d’une telle histoire, dans un tel moment ?
Ainsi historiens, géographes, architectes, philosophes, anthropologues, artistes… venant d’horizons différents, tentent d’éclairer cette « archive à ciel ouvert » que constitue encore maintenant le village de Fordlândia.
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14.10.21-15.10.21_Colloque « Traverser – Le déplacement en suspens »_Marseille (FRAC/MUCEM)
Si nous ne pouvons pas imaginer en ce moment un projet de déplacement lointain à cause de la crise sanitaire qui nous oblige à reconsidérer la mobilité, nous proposons, en partant de cette incertitude, de réfléchir ensemble et de préparer un futur Suspended space.
Nous allons nous diriger vers une ville, un lieu précis, Ghardaïa, en Algérie, sans savoir si ce voyage sera réalisé, s’il est réalisable. Nous travaillerons sur l’idée de traverser, d’aller vers, pour un déplacement que nous allons imaginer, préparer, préfigurer, documenter, pour lequel nous chercherons des relais, des récits, des témoins. Nous insisterons sur le trajet, mental ou littéral, direct ou détourné. Peut-être aussi chercher Ghardaïa hors de Ghardaïa.
L’architecture de Ghardaïa a inspiré la modernité, fasciné Le Corbusier et croisé la route de Fernand Pouillon. Kader Attia a déjà travaillé sur cette ville si particulière et le choix de cette destination est le fruit de nos discussions. Oasis dans le désert, la cité au plan concentrique est tournée sur elle-même, comme un espace entre parenthèses difficile à pénétrer, à appréhender. Dans la vallée du Mzab, la ville fondée par les Ibadites, majoritairement peuplée de Mozabites, constitue un patrimoine historique qui pourrait sembler imperméable au monde. Un ailleurs. Une île. Peut-être un suspended space.
Envisager un déplacement à Ghardaïa, depuis Marseille, c’est aussi revenir, encore, sur la relation entre la France et l’Algérie, trouée d’amnésies et de mémoires suspendues. Il y a des histoires à remuer, nous rappelant que « traverser » vient du latin transversare, « remuer en tournant ».
Un colloque international aura lieu à Marseille les 14 et 15 octobre 2021 (Frac et Mucem), en collaboration avec l’Université d’Aix Marseille, l’Université de Picardie Jules Verne, l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée, le Laboratoire LAA (école d’architecture Paris-La Villette).
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